La quête de l’harmonie #2

L’harmonie est un équilibre dont le centre de gravité est le rapport qu’entretiennent la Création et les Cycles de l’univers à travers un dénominateur commun.

Entre Cycles de la vie et Création de l’univers

Intéressons-nous à ce dénominateur commun, évoqué précédemment. Il existe, en effet, un centre de gravité dans le rapport Création/Cycles cosmiques qui maintient, d’après la Tradition, l’univers en équilibre. Pour comprendre cela, revenons à la parole de Dieu, loué soit-Il :

« Certes, dans la création des cieux et de la terre, dans la succession de la nuit et du jour, dans le navire qui vogue sur la mer portant ce qui est utile aux hommes, dans l’eau que Dieu fait descendre du ciel et avec laquelle Il fait revivre la terre après sa mort — cette terre où Il a disséminé toutes sortes d’animaux —, dans les variations du souffle des vents, dans les nuages assujettis entre le ciel et la terre, il y a des signes pour les gens qui savent raisonner. »[1]

Le verset évoque un élément central dans la compréhension de notre sujet : la relation d’équilibre entre Création et Cycles est à dessein. Plus exactement, Dieu a paramétré la création de l’univers de sorte que l’être humain y trouve tout ce dont il a besoin.

Mais plus encore que cela, l’expérience de la vie, portée par sa conscience, amène le fils d’Adam à identifier une raison d’être commune entre sa conscience intérieure et la création de l’univers : « Nous leur montrerons Nos signes dans les horizons et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur apparaisse avec évidence que ceci est la Vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute chose ? »[2]

 

Entre centralité et responsabilité

S’il est soumis lui aussi, comme l’ensemble de la Création, à l’allégeance révérencielle envers le Seigneur des mondes, l’être humain est néanmoins une créature à part dans l’univers. Son rapport privilégié avec la Création et les Cycles cosmiques l’oblige cependant à assumer quelques responsabilités, consubstantielles à l’essence même de sa nature. Ainsi, Dieu dit : « Attendent-ils que l’Heure les prenne au dépourvu ? Déjà ses prémisses sont arrivées ; mais quand elle sera là, à quoi donc leur servira le rappel qui leur a été adressé ? »[3]

En d’autres termes, si l’être humain néglige sa responsabilité, le Principe cyclique disparaîtra au profit de celui, inéluctable, de l’Heure, qui impactera également celui de la Création qui disparaîtra elle aussi « mais la face de ton Seigneur subsiste, dans sa Majesté et sa Munificence. »[4] [5]

Mais de quelle responsabilité s’agit-il ? Nous le verrons la prochaine fois, si Dieu veut.

 

À retenir

La Création et les Cycles cosmiques ont un centre de gravité : l’être humain. En fonction des efforts ou des négligences de ce dernier, c’est l’harmonie domine le monde, ou à l’inverse, la dissonance. Ce pouvoir d’influence implique pour l’Homme un rapport privilégié avec l’univers.

Et c’est bien connu, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités !

Louanges à Dieu, Seigneur des Mondes !

 

[1] Coran 2:164

[2] Coran 41 :53

[3] Coran 47 :18

[4] Coran 55 :27

[5] https://www.sunnisme.com/article-l-interpretation-du-wajh-face-d-allah-selon-les-tafsirs-473804.html/

[6] https://www.youtube.com/watch?v=s0F3Tvc-3eI

 

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